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Réponse courte
La tentative de l’Irlande d’étendre la définition du terme « génocide pour y inclure la « punition collective » des civils est une démarche politiquement motivée visant à cibler injustement Israël. Cette accusation sans fondement est une forme d’antisémitisme et vise à manipuler le droit international à des fins politiques. Les actions militaires d’Israël sont de nature défensive et visent à neutraliser les menaces posées par des organisations terroristes comme le Hamas. Des efforts considérables sont déployés pour minimiser les pertes civiles, et ces accusations ignorent les réalités complexes de la sécurité sur le terrain. Cette tentative de redéfinition du génocide porte atteinte à la gravité de ce crime et risque de créer un dangereux précédent de politisation du droit international.
Réponse longue
Le gouvernement irlandais soutient que le concept de « punition collective » des civils, en particulier dans le contexte du conflit israélo-palestinien, devrait être inclus dans la définition du génocide. Il y a plusieurs raisons pour lesquelles une telle extrapolation pourrait ne pas être considéré comme légitime.
Le génocide se distingue des autres crimes internationaux tels que les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité. La convention sur le génocide a été rédigée dans un but précis : empêcher la destruction de groupes nationaux, ethniques, raciaux ou religieux. Étendre la définition au-delà de ces groupes pourrait s’écarter de l’objectif initial et de l’intention des rédacteurs de la convention. Par exemple, les travaux de Lemkin et les résolutions initiales de l’Assemblée générale des Nations unies se sont concentrées sur ces groupes spécifiques, et expendre la définition pourrait diluer l’objectif de la Convention.
La définition actuelle du génocide est précise et bien délinée, énumérant des actes spécifiques commis dans l’intention de détruire un groupe protégé. Cette clarté est essentielle pour que les cours et tribunaux internationaux puissent appliquer la loi de manière cohérente et efficace. En outre, l’élxtrapolation de la définition de génocide pourrait conduire à une surpénalisation, lorsque des actes qui ne répondent pas aux critères traditionnels du génocide sont néanmoins qualifiés comme tels. Cela pourrait nuire à la gravité et au caractère unique du crime de génocide, réduisant potentiellement son impact et le sérieux avec lequel il est traité.
Les actions d’Israël ne constituent pas un génocide et n’ont rien à voir avec les accusations de « punition collective » des civils de Gaza. Les actions militaires israéliennes sont essentiellement défensives, ciblées et axées sur la neutralisation des menaces posées par le Hamas. Israël déploie des efforts considérables pour minimiser les pertes civiles et avertir les civils avant les opérations militaires et cherche à résoudre la crise humanitaire, ce qui est le contraire d’une « punition collective ».
Une question fondamentale doit être posée : à partir de quel moment l’Irlande devient-elle un « État soutenant le terrorisme » ? L’affirmation selon laquelle il faut redéfinir la définition de « génocide » pour poursuivre Israël en justice, constitue un aveu clair qu’Israël ne commet pas de génocide.