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Réponse courte
La définition de « génocide » donnée par Amnesty International est trop large, elle ne correspond pas à la définition officielle et reconnue internationalement de la Convention sur le génocide de 1948, qui exige une intention claire de détruire, en tout ou en partie, un groupe national, ethnique, racial ou religieux. La définition d’Amnesty inclut des actes qui ne correspondent pas nécessairement à ce critère, comme la discrimination et la destruction culturelle. Plusieurs critiques avertissent même qu’une définition plus large pourrait diluer la gravité du génocide et affaiblir le droit international.
Réponse longue
La définition de « génocide » donnée par Amnesty International a été critiquée parce qu’elle était trop large et ne correspondait pas à la définition internationalement reconnue. La Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide de 1948 stipule clairement que le génocide requiert l’intention de détruire, en tout ou en partie, un groupe national, ethnique, racial ou religieux. La définition d’Amnesty inclut des actes qui ne correspondent pas nécessairement à ce critère, tels que la discrimination, la destruction culturelle et le préjudice économique. Même si l’accusation implicite porte sur un crime grave (par exemple, la destruction de sites du patrimoine culturel), elle n’est pas toujours révélatrice d’une intention génocidaire de détruire un groupe en tout ou en partie.
En outre, le désaccord entre l’organisation mondiale d’Amnesty International et sa branche israélienne met en lumière la controverse entourant la définition de « génocide ». La branche israélienne d’Amnesty International a pris ses distances par rapport à l’accusation de génocide à Gaza formulée par l’organisation mondiale, indiquant qu’elle ne considérait pas les événements qui s’y sont déroulés comme un génocide.
Les critiques soutiennent que cette définition plus large pourrait potentiellement diluer la gravité du crime de génocide et faciliter son application dans des situations qui n’atteignent pas le seuil traditionnel. Ceci, à son tour, pourrait saper le cadre juridique international et les efforts de prévention et de répression du génocide.